Méthodologie
Ce site donne des informations sur le traitement de l’atlas avec un dispositif vibrant, un concept suisse à l’origine (« Atlasprofilax »).
Le naturopathe belge Guido Loozen et le médecin Jan Devriendt ont approfondi ce concept de sorte que des résultats clairement positifs soient atteints également et surtout chez les personnes présentant des symptômes graves et de longue date. La pratique a en effet démontré que la méthode Atlasprofilax originale était trop superficielle, unilatérale et, partant, insuffisante, pour ce groupe de personnes. Les professionnels que vous retrouverez sous la rubrique « Thérapeutes » ont tous été formés par eux à cette approche en profondeur.
Le traitement de base se compose généralement de deux sessions séparées de quatre à sept semaines.
Généralement, les résultats sont très durables, mais il arrive de temps à autre qu’une répétition du traitement à plus long terme (plusieurs mois à années) soit recommandée.
Cette méthode améliore la relation entre l’atlas et le crâne sans manipulation (donc aucun « craquement »).
L’utilisation du dispositif vibrant induit un certain nombre d’effets qui ne peuvent être atteints manuellement :
- Dans un premier temps, les vibrations du dispositif permettent de détendre les couches musculaires les plus profondes (muscles courts de la nuque – petits droits et petits obliques – qui ne sont pas accessibles manuellement), d’assouplir ainsi aussi la capsule articulaire C0-C1 (base du crâne – 1ère vertèbre, l’atlas) et d’assurer un contact et un glissement plus optimaux entre les facettes articulaires (optimal= précisément 90° entre l’axe horizontal de l’atlas et l’axe vertical du condyle crânien).
- Ensuite, les vibrations vont stimuler les récepteurs du système nerveux autonome dans ces muscles (cf. l’« organe de perception ») afin d’enregistrer un nouveau point de référence de tension musculaire dans les noyaux de commande centraux. Ce faisant, il se produit une réinitialisation de la valeur de référence pour la tension musculaire de base dans le système nerveux central. Cette remise à zéro explique que l’effet obtenu soit également surveillé par le système nerveux central et que l’ensemble du corps est réinitialisé conformément à cette nouvelle valeur.
Les effets psychiques du traitement doivent être compris sous l’angle de la réinitialisation vers le bas de la valeur du seuil de pointe dans ces noyaux cérébraux, qui est synchronisée avec la réinitialisation de la valeur de base. Cette valeur du seuil de pointe donne inconsciemment l’« alarme » lorsque la tension (physique et/ou psychique) est élevée et est ainsi responsable de l’apparition de réactions de stress. La pratique nous apprend que les personnes traitées développent inconsciemment un comportement qui réduit plus rapidement les tensions en cas de stress croissant. P. ex. : moindre inquiétude pour des vétilles, meilleure prise de décision, déploiement plus rapide d’un comportement assertif et sain, ressenti d’une plus grande sérénité intérieure, capacité à mieux se concentrer, développement plus facile d’une motivation intérieure, etc.